Marché du travail

- Pourquoi devrais-je m'en soucier?

Le niveau d'emploi détermine la richesse de la plupart des gens. Ne pas avoir d'emploi, c'est la galère, la privation et même la pauvreté. Si trop de gens ne travaillent pas, cela affecte toute l'économie.

- Cette leçon comporte 4 parties

• La population active
• Le chômage
• Le taux de chômage
• Le taux d'activité

- Que sont les marchés du travail ?

Les marchés du travail sont des constructions sociales, des « lieux » où des personnes ordinaires échangent leur travail, leurs efforts physiques et/ou mentaux, contre de l'argent (salaires). Ces marchés sont quelque peu imparfaits. L'offre de main-d'œuvre des travailleurs ne correspond pas toujours à la demande des employeurs. Le type de marché varie, mais en général il y a beaucoup plus de travailleurs que d'employeurs.

Pourquoi les niveaux d'emploi varient-ils?

Le travail est la seule ressource à être variable à court terme. Si les ventes chutent, les employeurs ne peuvent pas réduire leurs machines, mais ils peuvent réduire leur masse salariale. Du coup, c'est l'emploi qui varie le plus, une réalité navrante pour les travailleurs vulnérables.

• La population active

La population active est une population de personnes qui sont disponibles pour travailler ou qui ont déjà un emploi. Au Canada, les données sur la population active sont déterminées mensuellement par enquête (données d'échantillon). Statistique Canada publie l'Enquête sur la population active pour les provinces et les grandes villes. Des données plus précises, disponibles pour les petites collectivités, sont disponibles une fois tous les cinq ans grâce au recensement.

La population active comprend les personnes qui travaillent (employés) et les personnes qui ne travaillent pas, mais qui recherchent un emploi (chômeurs). Ils sont tous deux considérés comme actifs.

Les personnes exclues de la population active sont considérées comme inactives : cela comprend les parents au foyer, les retraités, les personnes handicapées, les étudiants à temps plein, les bénéficiaires de l'aide sociale ainsi que les personnes nanties qui ne veulent pas travailler.

Quelques exceptions : les étudiants à temps plein occupant un emploi à temps partiel et les parents en congé parental payé sont considérés comme employés par Statistique Canada. La population sondée n'inclut pas tous les Canadiens. Il exclut les prisonniers, les prêtres et le clergé, le personnel militaire, les enfants de 14 ans et moins ainsi que les membres des Premières Nations vivant sur réserve.

Tableau - Valeurs agrégées de la population active, janvier 2022

K personnes 15+	Canada	Québec	Ontario	Alberta	Colombie britannique
Population	31 546,8	7 123,6	12 436.1	3 573,9	4 396,4
Population active	20 189,3	4 464,9	7 973,4	2 441,8	2 812.9
Employé	18 819.9	4 198,0	7 387,1	2 262,1	2 662,4
Chômeur	1 369,4	266,9	586,3	179,7	150,5
Population inactive	11 357,5	2 658,7	4 462,7	1 132,1	1 583,5
Statistique Canada. Tableau 14-10-0017-01 Caractéristiques de la population active selon le sexe et le groupe d'âge détaillé, données mensuelles non désaisonnalisées (x 1 000)
https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410001701

Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessus, 18,8 millions de Canadiens avaient un emploi en janvier 2022, ce qui représente plus de la moitié de la population disponible de Canadiens âgés de 15 ans ou plus. Bien sûr, nous n'avons pas besoin - ni ne souhaitons - que tous ces Canadiens occupent un emploi. De nombreuses personnes sont à la retraite ou décident de ne pas offrir leurs services de main-d'œuvre sur le marché pour d'autres raisons. Ces ratios ont bien sûr leur importance car le revenu salarial est le mécanisme le plus important de répartition de la richesse dans le pays.

• Chômage

En période de ralentissement économique, il peut y avoir des excédents sur les marchés du travail. Cela signifie qu'il y a trop de travailleurs pour les emplois disponibles. Les économistes diront que cela montre un faible niveau d'emploi et un niveau de chômage élevé correspondant. Le chômage est la situation d'être à la fois sans emploi et à la recherche d'un emploi.

Entrevue avec Jean François Parent - sur le marché de l'emploi et le chômage au Canada

Les types de chômage sont

Chômage saisonnier
Sans emploi car la saison est terminée. Ex : pêche, foresterie, horticulture, entraîneur de ski.

Chômage frictionnel
Sans travail à cause d'un mauvais timing. Ex : le diplômé attend 9 mois pour l'ouverture d'un emploi.

Chômage cyclique
emploi en raison du climat économique. Ex : mise à pied parce que les ventes sont en baisse.

Chômage structurel
Sans emploi en raison d'une production obsolète. Ex : Google Actualités anéantit le journalisme papier.

Chômage technologique
Sans emploi en raison de l'innovation de processus. Ex : Les guichets automatiques remplacent les caissiers et caissiers dans les institutions financières.

Les chômeurs représentent un surplus de travailleurs sur le marché du travail. Les travailleurs sont des fournisseurs, ils sont donc représentés par la courbe d'offre. Les entreprises sont des acheteurs, elles sont donc représentées par la courbe de la demande. C'est un marché de facteurs, donc la relation est inversée avec les marchés de produits. Le chômage résulte généralement d'une baisse de la demande des entreprises, qui réduisent leur niveau de production, ou remplacent les travailleurs par du capital physique (robots, machines, etc.). Gardez à l'esprit que les mesures du chômage sont basées sur les humains comme principale unité de mesure.

Le contraire du chômage, ce sont les postes vacants, qui sont devenus un enjeu très important au Canada, surtout depuis la pandémie COVID-19. Le nombre de postes vacants nous permet de mesurer l'existence d'une pénurie de travailleurs sur le marché du travail. Les maux sociaux associés à ce problème ne sont pas aussi dramatiques que la pauvreté et l'angoisse. Cependant, cela cause beaucoup de maux de tête aux entreprises et aux gestionnaires qui ont du mal à remplir leurs commandes s'ils ne peuvent pas embaucher suffisamment de personnel. Statistique Canada a commencé à mesurer les postes vacants en 2015. Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous, les postes vacants ont considérablement augmenté depuis la fin de la pandémie de COVID-19 en 2021 (il n'y a pas de données aux premier et deuxième trimestres 2020 en raison de l'effet de la pandémie sur les opérations gouvernementales). Gardez à l'esprit que les offres d'emploi ne mesurent pas des humains, mais l'existence d'une position ouverte (un formulaire administratif) comme principale unité de mesure. Comme il s'agit de mesures différentes, la plupart des économistes hésitent à utiliser les données sur les offres d'emploi comme un miroir du chômage sur le marché du travail.

Graphique - Le nombre total de postes vacants au Canada est à la hausse

Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0326-01 Postes vacants, employés salariés, taux de postes vacants et salaire horaire moyen offert par secteur d'activité, données trimestrielles non désaisonnalisées

Scénario

Différents pays auront des problèmes différents par rapport à leurs marchés du travail, en fonction de leurs tendances de croissance démographique. N'oubliez pas qu'il existe trois façons d'augmenter votre population, soit avec plus de naissances, une durée de vie plus longue ou l'immigration.

Pays	Qd (h/mois)	Qo (h/mois)	Écart	État du marché	Ajustement salarial	Population active	Chômeurs	Taux de chômage
PierreVille	500	600	100	Surplus	S descend	600	100	100/600 = 16,7 %
RockTown	890	760	-130	Pénurie	S augmente	760	0	0/760 = 0 %
CaillouCité	1 187	1 254	67	Surplus	S descend	1 254	67	67/1254 = 5,3 %

Scénario de PierreVille. Le pays est dans une situation de marché excédentaire parce que l'offre de travailleurs (600) est supérieure à la demande des employeurs (500). Dans un marché du travail libre, sans syndicats ni restrictions salariales, on peut s'attendre à ce que les salaires diminuent. Voyons à quoi cela ressemble sur un graphique.

Graphique

Selon le graphique, un salaire de 25 dollars de l'heure serait la cause du chômage. Si les salaires descendaient à 24 dollars, les employeurs augmenteraient leur quantité demandée de travail à 550 h/m, et les ménages réduiraient leur quantité offerte à 550 h/m, ce qui équilibrerait le marché.

Bien sûr, plusieurs employés hésiteraient à réduire leurs salaires. Ils douteraient probablement de la bonne foi des employeurs. Qui peut garantir que la réduction de salaire se traduira par une augmentation du travail? Qui peut garantir que l'employeur n'en profitera pas pour bonifier sa marge de profit? Du coup, il se peut fort bien que les travailleurs ne soient pas du tout d'accord à réduire leurs salaires. C'est généralement le cas des employés syndiqués qui voient d'un mauvais œil toute proposition de réduction salariale.

Voyons à quoi ressemble une pénurie de main-d'œuvre à RockTown sur un graphique.

Graphique

Comme vous pouvez le constater, le problème, ce sont les postes vacants. Les employeurs de RockTown sont prêts à embaucher 890 heures/mois, mais il n'y a que suffisamment de travailleurs pour fournir 760 h/m. Les forces du marché libre verraient les salaires augmenter, de 23 à 24 $/h et l'emploi s'établir à 800 h/m.

• Qu'est-ce que le taux de chômage ?

Les valeurs agrégées sont utiles pour mesurer les tendances. Mais si vous voulez comparer entre pays, provinces ou industries, vous devez utiliser un taux (ratio ou fraction). Chaque statistique racontera une histoire différente, que nous appelons son interprétation en statistique. En comparant le nombre de personnes au chômage à la population active totale, nous obtenons le taux de chômage (TC), qui nous indique à quel point il est facile de trouver du travail.

TC = Chômeurs / Population active.

Soit dit en passant, un ratio de 0,08 = 8 %.

Une augmentation du taux de chômage (de 8 à 10 %) indique qu'il est de plus en plus difficile de trouver un emploi, car davantage de personnes sont sans emploi et cherchent du travail. Les grands médias rapportent régulièrement des changements dans le taux de chômage parce que les gens se soucient de la facilité avec laquelle il est possible de trouver du travail ou de changer d'emploi. Gardez à l'esprit que le chômage ne peut mesurer que les conditions excédentaires du marché, et non les pénuries. C'est pourquoi nous devons utiliser les données sur les postes vacants en période de pénurie de main-d'œuvre.

Le taux de chômage ne sera jamais nul à cause du chômage frictionnel. Au « plein emploi », le taux de chômage se situera entre 4 et 6 %, selon le pays. Le taux de chômage ne sera jamais négatif non plus, ne pouvant pas mesurer avec précision les pénuries de main-d'œuvre.

Au Canada, le taux de chômage a beaucoup varié au fil des ans. Le taux de chômage augmente généralement lorsque l'économie est en ralentissement ou en récession. Vous pouvez voir cela sur le graphique ci-dessous: au début des années 1980, au début des années 1990, en 2009-10 et plus récemment en 2020-21.

Il y a aussi des tendances saisonnières au cours d'une année. Par exemple, le taux de chômage augmente généralement en été, diminue en septembre lorsque les enfants sont de retour à l'école et que les parents sont de retour au travail. Lorsque l'on compare les provinces, l'Alberta a historiquement connu des taux de chômage bien inférieurs à la moyenne canadienne, tandis que le Québec et les provinces maritimes ont généralement subi des taux plus élevés. Cette tendance s'est renversée récemment puisque les résultats du marché du travail du Québec sont systématiquement meilleurs que ceux de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

Graphique - Taux de chômage au Canada

Source : Statistique Canada. Tableau 14-10-0017-01. Caractéristiques de la population active selon le sexe et le groupe d'âge détaillé, données mensuelles non désaisonnalisées (x 1 000). https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410001701

Comme vous pouvez le voir sur le graphique, le taux de chômage au Canada a bondi de façon spectaculaire en avril 2020. Le taux le plus élevé enregistré était de 18,3 % au Québec, tandis que le taux canadien était de 13,6 %. La statistique a chuté assez rapidement par la suite pour deux raisons : A) le gouvernement fédéral a introduit la fameuse Prestation canadienne d'urgence (PCU) et d'autres nouveaux programmes, et B) Statistique Canada considérait qu'une personne sous PCU faisait partie de la population active et ne cherchait pas un travail. On ne peut que spéculer sur ce qu'aurait été le taux de chômage sans des programmes comme le PCU, mais il semble juste d'estimer que le taux aurait plané au dessus de 10 pourcent pendant au moins une période de 12 mois.

• Qu'est-ce que le taux de participation ?

Le taux d'activité (TA) indique la taille relative de la population active. Il montre combien de personnes participent au marché du travail, par rapport à la population adulte du pays.

Taux d'activité = Population active / Population adulte

Les grands médias ne s'en soucient guère puisqu'il s'agit d'une mesure qui ne touche pas directement la vie des gens. En revanche, les économistes s'en soucient grandement car les niveaux de production dépendent de la quantité de ressources disponibles telles que la main-d'œuvre. Le PIB potentiel dépend du taux de participation.

Interpréter les données

	Population	Employé	Sans emploi	Population active	Taux de chômage	Taux d'activité
2004	22	13	1	14	7,1 %	63,6 %
2005	23	13.5	1.5	15	10,0 %	65,2 %

 Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessus, il est important d'utiliser à la fois l'UR et le PR dans votre analyse d'un marché du travail. Dans ce pays particulier, la population a augmenté de 1 million de personnes en 2005. De cette croissance, la moitié de l'augmentation a pu trouver un emploi, l'autre moitié est au chômage. La mauvaise nouvelle est que l'UR est passé de 7,1 à 10 %. Il sera plus difficile de trouver un emploi en 2005 qu'en 2004. La bonne nouvelle est que le PR a augmenté de près de 2 points de pourcentage à 65,2 %. La capacité de production du pays a augmenté. Si le pays peut intégrer les chômeurs dans le marché du travail, le potentiel économique du pays sera réalisé.

Les marchés du travail doivent être analysés avec plusieurs statistiques afin de comprendre exactement ce qui se passe. Certains marchés du travail ont de faibles taux de chômage, mais cela ne signifie pas nécessairement que l'économie est très forte, comme le montre un faible taux de participation.

• Limites

Les marchés du travail peuvent afficher des performances inférieures à la normale. Trois problèmes sont souvent difficiles à mesurer par des statistiques régulières:

Le sous-emploi est une situation dans laquelle certaines personnes occupent un emploi pour lequel elles sont trop qualifiées. Ils préféreraient occuper un poste mieux rémunéré, mais ils ne le peuvent pas à cause du chômage cyclique.

Les travailleurs découragés n'apparaissent pas dans les statistiques sur le taux de chômage parce qu'ils ont quitté la population active. Avant, ils cherchaient du travail, mais après plusieurs mois – ou années – ils ont renoncé à chercher et restent à la maison, vivant grâce aux revenus de quelqu'un d'autre, ou avec un programme d'aide gouvernementale comme les prestations sociales.

Les économies stagnantes peuvent avoir des taux de chômage élevés ou faibles. Un taux faible ne signifie pas toujours qu'il est facile de trouver du travail ; cela pourrait signifier en fait que le marasme économique a découragé les gens, qui ont quitté la région pour trouver du travail ailleurs. C'est pourquoi les économistes accordent plus d'attention aux variations du taux de chômage dans le temps qu'à son niveau à un moment donné.

 - Politique verte

Il existe de vifs débats en économie sur l'impact des réglementations environnementales sur les niveaux d'emploi. Cela est vrai, en particulier dans des pays comme les États-Unis et le Canada, où plusieurs milliers d'emplois dépendent de secteurs hautement polluants tels que les mines et le pétrole.

Il existe également de nombreuses options politiques parmi lesquelles choisir. Leurs effets sur l'économie peuvent être difficiles à prévoir. Par exemple, les gouvernements peuvent interdire purement et simplement la production, comme nous l'avons fait avec des intrants toxiques comme le plomb et l'amiante. Les gouvernements peuvent réglementer les quantités produites à l'aide de quotas ou de permis de production. Le gouvernement peut également taxer un produit polluant pour décourager les consommateurs finaux d'acheter le produit.

Pour aider les décideurs politiques, les économistes exécutent des simulations, qui sont généralement appelées modèles d'équilibre général, où certaines variables peuvent être déclenchées pour mesurer les effets interdépendants sur les autres variables du système économique. Les économistes peuvent comparer les effets de ces types d'interventions sur les secteurs d'emploi des industries polluantes et des industries non polluantes.

Dans des études récentes, il semble que les pertes d'emplois dans les industries nouvellement réglementées seraient absorbées par de nouveaux emplois dans les industries non polluantes. Cet effet dépend cependant du type de politique utilisée pour réduire la pollution, voir Hafstead et Williams III (2018).

- Solutions au changement climatique

Il est important de trouver les bonnes solutions au changement climatique, car les coûts pour l'industrie et pour des millions de travailleurs sont très élevés. Les économistes qui travaillent sur ces solutions sont dorénavant plus faciles à trouver. Par exemple, il existe maintenant une revue académique consacrée à cette question : elle s'appelle Climate Change Economics.

L'un des articles les plus lus de la revue est un article de 2010 sur l'économie des ouragans et du réchauffement climatique aux États-Unis, par William D. Nordhaus, un économiste qui a reçu le prix d'économie des banques centrales suédoises en l'honneur d'Alfred Nobel en 2018. Nordhaus a calculé les coûts incroyablement élevés qu'entraînent les ouragans, ce qui ne fera qu'empirer avec les climats plus chauds.

Au sujet des marchés du travail, un article plus récent traite des effets du réchauffement climatique sur la santé et la productivité des travailleurs chinois. Les auteurs (Wang et al, 2020), constatent que

• L'industrie secondaire (mines, énergie) est la plus touchée par la pollution d'un point de vue sanitaire.
• Les groupes à faible revenu subissent la plus grande perte de revenus due à la pollution.
• Une politique à faible émission de carbone améliorera la qualité de l'air et l'équité économique.

- Booster de démocratie

Lorsque la province de Québec a décidé d'interdire la production d'amiante en 2011, cela signifiait la fermeture permanente de grandes mines dans les villes rurales de Thetford Mines et d'Asbestos. Ce minerai était très demandé depuis des siècles, compte tenu de ses propriétés de résistance, d'isolation et de résistance à la chaleur.

Cependant, les travailleurs de ces mines sont sujets au cancer du poumon et au mésothéliome. Pour cette raison, l'Europe et la plupart du monde ont interdit le produit. Inutile de dire que ce fut une décision difficile, surtout pour ces villes mono-industrielles, où il n'y a pas vraiment d'autres emplois manufacturiers ou de services disponibles. Obtenir le soutien politique des communautés qui seront ravagées par la transition industrielle sera difficile mais nécessaire. L'économie verte doit garder cela à l'esprit lorsqu'elle évalue les effets globaux des politiques sur l'économie. Les gens voteront contre ces politiques s'ils estiment qu'il n'y a pas d'autre alternative que la perte de revenus.

- En bref

Le chômage est une situation qui survient lorsque vous êtes sans emploi et que vous cherchez du travail. Il est mesuré par une enquête mensuelle émise par Statistique Canada, qui produit également des statistiques sur les marchés du travail telles que le taux de chômage et le taux d'activité.

- Aide-mémoire

Chômage:
Une situation qui survient lorsque vous êtes sans emploi et que vous cherchez du travail.

Taux de chômage:
Pourcentage de personnes sans emploi par rapport à la taille du marché du travail.

Taux d'activité:
Pourcentage de personnes qui participent au marché du travail, par rapport à la population adulte.

Postes vacants:
le nombre d'emplois qui ne sont pas pourvus parce qu'il n'y a pas assez de travailleurs sur le marché. Un signe de pénurie de main-d'œuvre.

 - Références et lectures complémentaires

Institut de la Statistique du Québec. (2018). Profils statistiques par région et MRC géographiques . Extrait le 12 octobre 2018, de  http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/profils/region_00/region_00.htm

Hafstead, MAC et Williams III, RC (2018). Unemployment and environmental regulation in general equilibrium. Journal of Public Economics. Volume 160, avril 2018, p. 50-65. 

New York Times. (2010). Geography of a Recession. http://www.nytimes.com/interactive/2009/03/03/us/20090303_LEONHARDT.html?ref=economy

Nordhaus, WD (2010). The Economics of Hurricanes and Implications of Global Warming. Climate Change Economics. Vol. 01, n° 01.

Wang, C. et. Al. (2020). Economic Impacts Of Climate Change And Air Pollution In China Through Health And Labor Supply Perspective: An Integrated Assessment Model Analysis. Climate Change Economics. Vol. 11, n° 1.